Engeel Lockheart, l'éternel mercenaire. [Terminer]

 Engeel est assez grand, il mesure dans les un mètres quatre vingt dix et porte un poids amplement correct, il n’est pas « gros » mais n’est pas « fin » non plus. Il possède le corps digne d’un homme qui n’a cessé de travailler son corps au combat et à la survie depuis plus d’un millénaire. D’autant pourraient dire qu’il à un corps « parfaitement sculpté », dans cette mesure, mais cela ne reste là qu’une image, chacun voit les choses comme son cœur lui dicte, n’est-ce pas ? En tout cas, il n’as rien à envier à personne. Ses cheveux, mi-longs et ramenés en arrière, si ce n’est une mèche rebelle, qui vient s’abattre sur son visage, lui donne un air sérieux. Air qui ne se voit en rien diminué par ses yeux, d’un jaune perforant. Il possède un grain de beauté sous l’œil droit, visible, mais pas réellement dérangeant.

 

Engeel est un homme vraisemblablement extrêmement compliqué. Il est déchiré intérieurement entre ce qu’il est et les valeurs qu’il possède, au point de s’isoler de toutes choses et de vendre ses services. Depuis son départ, il n’as plus tiré Gunbolgen au combat. Faute de ne pouvoir vivre comme il le souhaiterait, il semblerait qu’il ai choisi de protéger ceux qui le peuvent encore. D’un certain côté, il à développé des valeurs et des principes, bien que cela puisse paraitre étrange voir carrément anormal pour beaucoup et surtout pour les siens. Cet homme est en soi une sorte d’énigme, une énigme torturée intérieurement et dont l’isolement lui à semblé être le meilleur remède. Pourrez-vous venir à bout de cette énigme ? Le comprendre ? Nous le saurons, peut être.

 

Anticipation : permet de visualiser les mouvements justes avant qu’ils ne se produisent.
Niveau 1 : Il ressent l'envie meurtrière de l'adversaire et anticipe le fait qu'il va porter un assaut.
Niveau 2 : Il parviens à distinguer le mouvement de son adversaire mais sans réelle précision
Niveau 3 : Il voit à l'avance le mouvement que son adversaire va prodiguer, clairement.
Niveau 4 : sa maîtrise de son don lui offre un avantage technique considérable car il parviens maintenant à anticiper les mouvements de son adversaires plus tôt qu'avant.
En revanche, son don à un angle mort : Cela ne compte que pour ce qui se trouve dans son champ de vision.

Artefact : Lance Gunbolgen. Cet artefact est unique en son genre car c’est en réalité un artéfact maudit qu’il peut modeler à son envie, que ce soit pour augmenter ses capacités ou encore s’offrir des avantages divers et variés. Elle est comme un moteur propre à son utilisateur, tantôt augmentant sa défense, tantôt sa force, tantôt pouvant lui permettre de bondir de manière extraordinaire. Mais chaque utilisation, chaque « boost » lui nécessite une certaine quantité d’énergie, variable selon l’utilisation. Il peut littéralement s’obliger à finir un combat rapidement, sous peine de tomber, vidé et de finir comme étant une proie facile voir tout simplement, de mourir. Sans aucune utilisation particulière, elle est tout simplement indestructible et est, d’une certaine façon reliée à son utilisateur (par la méthode d’un pacte, vu que c'est une arme maudite). Il peut la faire revenir à lui. Cette arme et d’un rouge à la fois vif et sombre, un peu comme le sang frais d’une des nombreuses victimes dont il à fait couler le sang.

 

 Quand on vit si longtemps, l’on ne peut finalement que se poser très peu de questions. Car peu importe le nombre de questions que l’on pourra se poser, au final, l’on ne fera que tourner autour du pot et ce tant que l’on n’aura pas fini par se poser les bonnes questions, celles qui peuvent nous faire évoluer, avancer. Pendant très longtemps, et ce depuis ma « naissance », je me suis posé beaucoup trop de questions, beaucoup de questions beaucoup trop inutiles. Quelle est la raison de mon existence ainsi que celle de mes frères et sœurs ? Quelles sont les raisons qui nous poussent à avancer et ce malgré notre immortalité ? À se battre et à défendre notre bien trop longue et lassante vie ?  Que sommes nous, finalement, dans les mains de notre seigneur et créateur et pour quelle raison à t-il pu avoir l’idée de nous créer ? Pour gouverner les autres races, qui semblent nous être indéniablement inférieures et ce surtout depuis l’arrivée des humains, nains, vampires et autres sous-créatures imparfaites ? Mon histoire possède t-elle assez d’intêret pour pouvoir être contée de la sorte ou suis-je simplement, comme les miens, une blague funeste de notre seigneur qui s’est voulu jouer avec nous ? Tout au long de mon existence, je n’ai cessé d’observer les bêtes et les animaux qui sont arrivés après nous. Ils n’étaient pas intelligent, en tout cas, pas sous la même forme que nous, pourtant, ils n’étaient pas idiots pour autant. Ils se battaient pour juger de qui obtiendrais femelle et nourriture, ils abandonnaient les poids morts de leur clan, ils abandonnaient tout ce qui ne pourrais pas les rendre plus fort et qui serait potentiellement en mesure de les affaiblir ou de les ralentir. Ou alors… ils s’en servaient comme déjeuner, afin de se renforcer. Le plus faible périt, et le plus fort survit. Voilà la logique animale qui s’est présentée à moi pendant toutes ces années et ce à tel point que je fus dans les premiers de mes congénères à m’entrainer au combat, à renforcer mon corps et à apprendre à survivre, malgré mon corps immortel, afin de le renforcer. A cette époque déjà, je n’ai pas choisi de rester passif et observateur mais j’ai choisi de me battre afin d’avancer, de comprendre, d’évoluer. C’est donc ainsi que notre seigneur finit par m’offrir Gunbolgen, la lance évolutive. Je ne sais pour quelle raison il me l’a offerte, mais ce que je sais c’est que combinée à mon don d’anticipation, elle à fait de moi le duelliste le plus redoutable de notre famille. Combiner le don de voir ce qui nous approche, avec le don d’augmenter la caractéristique nécessaire pour le contrer, c’est offrir la certitude d’une victoire facile et rapide et ces dons, m’ont été utiles bien des fois.

Lorsque les autres races ont fait leur apparition, je n’ai pas su définir ce qui animait les miens à vouloir les combattre et les contrôler… étais-ce l’envie de prouver leur supériorité, de montrer que nous étions les chouchous de notre créateur, de leur créateur ? Étaient-ils jaloux de les voir mortels et donc, étaient-ils las de leur vie immortelle ? Etaient-ils simplement devenus aussi mauvais qu’ils voulaient tout bonnement écraser la fourmi qui vivait à côté d’eux ? En tous les cas, la guerre se lança et l’on plaça sur mes épaule un poids immense, peut être trop, peut être est-ce ce qui à causé mon changement. Allez savoir. En tout cas, quand cette guerre s’est lancée, j’étais certes envahi de questions, mais je ne me suis jamais montré contre les miens, je ne me suis opposé à aucun ordre et même si il est arrivé à mon cœur d’en souffrir, j’ai mené toutes mes missions à bien. J’ai été, le duelliste. J’ai été chargé d’aller tuer tous les guerriers puissants qui pouvaient s’opposer à nous, un par un, J’ai donc fait couler le sang, le sang de nombre de personnes et de guerriers simplement car les miens les voyaient comme une menace à leur prise de pouvoir général. J’ai vu nombre de ces guerriers se sacrifier pour sauver plus faibles qu’eux, j’ai assisté à la mort dite « injuste et illogique » d’hommes et de femmes qui étaient aimés des leurs, qui étaient presque adulés, finalement. J’ai vu nombre d’homme défendre des idées et des valeurs que les miens ne voyaient même pas, qu’ils n’envisageaient même pas ne serais-ce que d’essayer de respecter. Ma vision sur eux à alors changé, évoluée. Tant sur les miens que sur les autres, à tel point que je me suis mis à me demander si nous valions tellement mieux qu’eux… si nos vies avaient tellement plus d’intérêt et le fait qu’ils soient, ensemble, parvenus  à nous repousser n’as fait qu’étrangement renforcer ce sentiment. Ce désir d’en voir plus et d’en savoir plus, de ne pas dédier mes talents à une simple envie de conquête capricieuse. C’est donc ainsi que j’en suis arrivé là, il y à de nombreuses années.

 Que j’en suis arrivé à quitter les miens pour voir le reste du monde, le juger. Et que j’ai compris qu’en réalité, chaque vie se devait d’être précieuse. En tout cas, presque. J’ai donc offert mes services en tant que mercenaire, et ce sans lassitude possible, du début à la fin. Mon seul regret, est sans doute d’avoir laissée Alicia derrière moi car de tous, c’était bien d’elle que j’étais le plus proche. Mais je savais, si je lui en avais parlé, ce qu’elle m’aurait dit. Je suis donc parti sans prévenir personne, seul. En dehors de ça, ma seule réelle chance à sans doutes été que dans toutes les batailles ou j’ai été, chaque homme ayant vécu assez longtemps pour pouvoir voir mon visage, car je ne l’ai jamais masqué, est aujourd’hui six pieds sous terre.


 

Armes:


Armures:


Vêtements de tous les jours:


Autres choses que je porte sur moi: